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 Episode 2

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Le lapin malin
I've Got Power & Looks !
Le lapin malin


Féminin
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Dans une vie antérieure vous étiez : un bourreau!! niark ^^^ Ou bien une marchande d'esclaves..^^
Dans une autre vie vous seriez : Un lapin malin (attention c'est dangereux, un lapin!)
Date d'inscription : 29/05/2006

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MessageSujet: Episode 2   Episode 2 Icon_minipostedVen 16 Avr - 2:04

Episode 2 : retour vers le passé


Il pleuvait, c'était bien sa veine! Il faisait froid, et elle était frigorifiée dans sa petite robe printanière à imprimés fleuris. Quelle gourde elle avait été! C'était qu'elle s'était fait belle, en plus... Tout ça pour en arriver là, assise sur le trottoir humide, adossée à un lampadaire, son maquillage dégoulinait sur tout son visage. Elle devait être hideuse... Tant pis. Elle passa plusieurs minutes dans la même position, assise sur le trottoir,, à fixer ses pieds. Il valait sans doute mieux qu'elle ne reste pas là, mais elle mit longtemps avant de décider de se lever, d'essorer sa robe détrempée, et de quitter le trottoir et son lampadaire, ses chaussures ouvertes, ruinées par la pluie claquait contre les dalles.
Elle avait été stupide. Elle rumina et s'auto-accusa durant tout le chemin qui la ramenait jusqu'à chez elle, elle était perdue si loin dans ses pensées qu'elle n'entendit pas tout de suite son portable, qui vibrait dans son sac. Elle finit cependant par décrocher.
-Salut Lionel. Qu'est-ce qu'il y a?
-Delphine, t'es où? J'arrête pas de toquer chez toi, t'es pas dans ta chambre?
-Euh... Nan pas vraiment, nan. Qu'est-ce qui se passe?
Elle savait bien que si Lionel prenait la peine d'abandonner son ordi pour aller tambouriner à sa porte, ce n'était pas pour faire la conversation. ça devait avoir un rapport avec Lyoko, ça avait TOUJOURS un rapport avec Lyoko. Depuis que Lionel avait découvert le supercalculateur, il était comme obsédé par cette machine futuriste, il passait son temps à ne parler que d'elle, et à chaque découverte qu'il faisait, elle, Paul et Phil en entendaient parler des heures et des heures, à croire qu'il était le seul à véritablement apprécier cette expérience, Delphine l'avait même déjà soupçonné d'avoir trouvé lui-même le moyen de faire en sorte que le calculateur ne s'éteigne pas.... Et il blablatait, il blablatait... Profondément épuisant, d'autant plus que Lionel était le seul à comprendre son jargon informatique.
-C'est à propos de Lyoko.
Evidemment.
-Quoi, Lyoko?
-En essayant de trouver un moyen d'éteindre le supercalculateur, je suis tombé sur une fonction incroyable.
-Tu peux faire apparaître des lapins roses dans Lyoko?
-Hein! Non! Bien sûr que non! J'pourrais peut-être mais... mais ça servirait à quoi?
-Mmmm, t'es vraiment chiant quand tu t'y mets!
Silence au bout de la ligne. C'était que Lionel devait perdre de sa susceptibilité, avec Delphine.
-Bon, t'es où? finit tout de même par lâcher Lionel.
-Aucune importance. Tu veux que je te rejoigne à l'internat?
-A l'usine, plutôt!
-A cette heure ci? ça peut pas attendre demain?
-Euh si... Mais...
-ça va, j'ai compris. Rendez-vous à l'usine.


ça l'arrangeait assez, l'usine était plus proche de là où elle se trouvait que le lycée, et en vérité, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal, même si ça devait être celle de Lionel. Elle marcha, accéléra, puis courut jusqu'à l'usine, où Lionel l'attendait déjà, à croire qu'il était capable de fournir beaucoup plus d'efforts quand il s'agissait de courir jusqu'à son super ordi de la mort qui tue que quand il devait s'user les jambes en cours d'EPS.
-Salut Delph... Qu'est-ce qui t'es arrivé? T'as vu ta tête?
-Non mais je l'imagine très bien, merci.
Elle voulait quand même mesurer l'étendue des dégâts, elle cherchait son reflet sur une vitre poisseuse de l'usine, mais cela ne lui renvoyait que l'image poussiéreuse d'un visage encadré par des cheveux dégoulinants de pluie.
-Tu es sûre que ça va?
Lionel n'avait pas l'air très à l'aise, il avait posé cette question d'un ton hésitant et assez peu intéressé, sans doute s'était-il obligé à se sentir au moins un peu concerné, parce que c'était la réplique usuelle de tous les films et autres séries du genre.
-Oui oui, t'inquiètes. Elle accepta même d'accorder un léger sourire à Lionel. Bon alors, explique moi ce que t'as découvert.


Journal de Lionel, le 15 janvier 2010

Pas de nouvelles de Xana depuis la dernière fois. Peut-être que j'ai eu tout faux, peut-être que l'incident qui s'est produit au lycée, aussi étrange fut-il n'avait aucun rapport avec Lyoko.... Ou peut-être que Xana n'insiste pas parce que, à mon grand regret, personne n'insiste vraiment pour retourner sur Lyoko. Je préfère croire à la première solution. ça voudrait dire que le rallumage du supercalculateur n'était pas une grosse connerie, et que le fait qu'on ne puisse pas l'éteindre n'est pas si grave que ça. ça voudrait aussi dire qu'on peut reprendre le jeu sans risques... Mais les trois autres sont trop trouillards pour rejoindre à nouveau les scanners. Stupide! Ils ne risquent rien, pourtant. Peu importe. En attendant, je n'ai pas d'autres choix que de bidouiller un peu toutes les fonctions du supercalculateur pour trouver le moyen de l'éteindre. Je sais que je devrais me contenter de vouloir à tous prix détruire cette machine, et me focaliser là-dessus, mais plus je l'observe, plus je lui découvre des fonctionnalités fascinantes. Kanna est toujours aussi gourde, mais elle a l'air d'assimiler de plus en plus de choses sur l'univers avec lequel elle a été créée. J'ai découvert beaucoup de chose, de quoi sécuriser les autres, si nouveau voyage sur Lyoko il y a... Malheureusement j'ai quelques doutes. Mais les découvertes que j'avais fait jusqu'ici font maintenant pâle figure à côté de celle d’aujourd’hui. Une fonction que je n’ai pas encore pu tester, mais ça ne saurait tarder. Cette découverte tardive, j’ai évidemment voulu la partager avec les autres mais quand je suis allé voir Patault et Fukuyama pour leur en parler, ils n'ont pas eu l'air particulièrement concernés, pour ne pas dire qu'ils m'ont claqué la porte au nez. Alors il restait Delphine. Des heures et des heures à attendre devant sa porte. Pourtant, c'était une découverte qui valait la peine. Je n'ai pas tout compris à cette fonction, elle s'appelle "retour vers le passé" (aucune référence à un quelconque film bidon au nom similaire, entendons-nous bien)... Je sais pas quoi en penser. Est-ce que c'est à prendre au sens propre, un moyen de remonter le temps? Je suis presque prêt à y croire, depuis que j'ai découvert Lyoko, il n'y a plus grand chose qui puisse m'étonner... Mais je n'ai pas perdu toute raison non plus... Enfin je crois. Je pense plutôt que ça doit gérer le temps sur Lyoko même. Après tout, dans un monde informatisé, le temps doit l’être aussi. Je vais en avoir le cœur net. Ce soir. Parce que Delphine va m’accompagner, qu’elle le veuille ou non.


Lionel tapait frénétiquement sur son clavier géant, Delphine y comprenait fichtrement rien, et en fait, elle n’avait aucune envie de commencer même à chercher à comprendre. Ces trucs informatiques, pour elle, c’était sans intérêt, elle aimait son ordi, elle adorait son ordi, elle vénérait son ordi, mais elle serait bien incapable de dire comment ça fonctionnait, elle était déjà trop heureuse d’avoir réussi à créer son forum (plus ou moins) toute seule. Quoi qu’il en soit, au bout de plusieurs looongues secondes durant lesquelles Delphine commençait à regretter d’avoir accepté de venir à l’usine (En plus, il faisait dix degrés de moins à l’intérieur de l’usine qu’à l’extérieur, elle allait chopper la crève, définitivement), il y eut un moment de silence, un long moment de silence. Lionel, l’index pointé à quelques mètres au dessus de la touche « entrée » du clavier, semblait réclamer l’attention de Delphine, qui s’en souciait comme de l’an 40. Au bout d’un moment, Lionel se râcla bruyamment la gorge. Son index tremblait au-dessus de la fameuse touche.
-Quoi?
-Tu veux pas voir ce que ça fait?
-T u veux vraiment le savoir?
-... Je crois pas, en fait.
Il ne dit plus rien, et appuya enfin sur la fameuse touche.


- On se retrouve dans un instant avec les subsonics et leur dernier titre : « sauver le monde » après une page de publicité!
-Gmmmpf...
Delphine chercha à tâtons le bouton de son réveil, sans succès... Elle avait l’impression de se réveiller un lendemain de cuite monumentale. Elle avait le même mal de crâne, les mêmes douleurs à l’estomac... Et elle ne se souvenait de rien... Juste de Lionel et de son fichu bouton. Elle se redressa difficilement, sécher ou ne pas sécher? Bon non, pas de questions. Elle sécherait pas. Même si l’envie manquait pas.... Elle traina ses pieds habillés de chaussons en forme de tortue orange (et pourquoi pas?) jusqu’au réfectoire. Evitant la table de Lionel, où ce dernier mangeait seul, comme d’habitude, Delphine alla s’installer à côté de Paul.
-T’as le mot de passe?
-J’te demande pardon?
-Le mot de passe, pour s’asseoir à cette table!
C’est que même en se forçant, il était vraiment pas drôle!
-Je t’emmerde.
Elle avala son croissant à la vitesse grand V, elle mangeait toujours vite et pas équilibré quand elle était énervée.
-Est-ce que ça va? l’interrogea Patault, apparemment soucieux de ne pas voir le croissant de Delphine lui atterrir sur la tronche si jamais elle s’étouffait avec et le recrachait.
-Mpf...
Pourquoi est-ce qu’elle se sentait aussi mal? Ce n’était pas la première fois qu’elle se couchait aussi tard... Et pourquoi, mais pourquoi ne se souvenait-elle de rien? Elle s’imaginait mal avoir écumé les bars avec Lionel après qu’ils aient (peut-être) constaté que ses manipulations de geek décérébré étaient inutiles. De plus, elle avait l’air de s’être endormie normalement, en ayant eu le temps de mettre son pyjama et de se brosser les dents...
-Dis Patault...
-Je crains le pire...
-Tu saurais pas, à quelle heure je suis rentrée hier soir, par hasard?
-Euh nan... Et perso, j’en ai rien à foutre...
-C’est bon, j’ai compris... Elle poussa un soupir. J’vais devoir demander à Lionel. marmonna-t-elle.
-Tu parles encore à Lionel?
-Ouais mais t’inquiètes, j’me soigne.
-Nan mais sérieusement, évite ce type, c’est un malade.
-Dixit le mec qui détient le record de monstres imaginaires abattus avec une épée en bois.
Patault planta son regard dans celui de Delphine.
-Je rigole pas. T’as bien vu ce qui s’est passé la dernière fois.
-Oui merci bien! Le truc c’est qu’on était ensemble, hier soir, et que je n’ai plus aucune idée de ce qui a pu se pa...
-Attend... toi et Lionel vous... vous...
-On quoi?
Patault avait l’air complètement outré.
-Vous avez... enfin vous...
-Pitoyable... soupira Delphine dix bafouillements plus tard tout en se relevant.


Elle embarqua son plateau jusqu’à la table de Lionel, qui l’accueillit avec froideur... Décidément. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pour qu’il réagisse ainsi?
-Qu’est-ce que tu me veux?
-Merci pour l’accueil... fit Delphine en grimaçant
-Tu t’attendais à quoi? ça fait des semaines que vous m’envoyez sur les roses avec les deux autres.
-Hein? Quoi? J’te signale que j’ai accepté de me les geler dans ton usine à la con rien que pour te voir appuyer sur un putain de bouton!
-T’es vulgaire quand tu t’y met...
-Mais c’est que vous me faites tous chier, à la fin!
-Calme toi. C’est quoi cette histoire de bouton?
-Quoi, tu t’en souviens plus non plus? Tu m’as appelé hier, tu voulais absolument que je vienne à l’usine, tu t’en souviens pas?
-Tu délires, ma vieille! fit Lionel tout en prenant ses jambes à son cou.
Elle n’y comprenait décidément plus rien.


...Et les choses allaient en s’empirant. Jusqu’à devenir vraiment étranges.
-Qu’est-ce que tu fous là? Fit Patault en voyant Delphine débarquer dans les vestiaires, son sac de sport à la main.
-Hum...
Bizarre... la classe de L avait investi les lieux.
-C’est que tu vois, je suis supposée avoir cours ici...
Tout le monde la regardait avec des yeux ronds, elle avait l’impression d’être dans l’un de ses cauchemars où elle se retrouvait toute nue devant toute une classe qui la regardait exactement avec les mêmes yeux que maintenant... Sauf que, pour autant qu’elle sache, elle était habillée.
-Euh... Nan. Le sport c’est demain, pour vous.
Demain...
Elle quitta le gymnase, le rouge aux joues. On était mardi. Comment elle avait pu oublier qu’on était mardi? C’était bien un mardi, qu’elle avait eu hier, elle en était certaine, elle avait eu ses cours du mardi la veille. MAIS C’ETAIT QUOI CE BORDEL?

-On est mardi...
-Oui ben remet toi, c’est la vie.
Philibert avait accepté de déjeuner avec Delphine après que celle-ci lui ait promis son dessert.
-Je crois que je deviens complètement barge... J’ai pas pu rêver toute ma journée d’hier, quand même?
-Oui tu deviens barge. Tu me fais du chantage alimentaire juste pour me dire ça?
-Il est hors de question que je reparle à Lionel ni à aucun élève appartenant à la classe de L. Heureusement, ils sont pas nombreux.
-C’est bien ma veine. Pourquoi tu veux plus voir Lionel?
-Qu’est-ce que ça peut te faire?
-J’me tiens au courant des ragots, c’est tout.
-Quels ragots?
-Bah sur toi et Lionel. Patault raconte partout que hier soir, toi et lui vous avez...
-QUOI?
Il manquait plus que ça. Philibert affichait sur ses lèvres un sourire sadique.
-C’est quoi ces conneries?
-T’inquiètes, personne n’y croit vraiment. ça voudrait dire... Enfin, tout un tas de choses qui m’ont pas l’air très possibles... Enfin, suffit de vous voir, quoi.
Le sourire ne quittait pas ses lèvres.
-Y’a du pudding en dessert. se vengea Delphine.
-Eh merde.
Un moment de silence.
-Bref, je dois essayer de comprendre ce qui m’arrive. J’ai peut-être pris un truc pas net, je sais pas...
-C’est c’que je me dis à chaque fois que je te vois.
-C’est officiel, je décide de t’ignorer.
-Je ressens déjà un grand vide dans mon existence.
Delphine soupira.
-C’est pas grave. J’vais monter dans ma chambre.


Elle n’irait pas en cours cet après-midi. Elle avait la tête encore plus lourde qu’avant. Elle savait ce qu’elle devait faire, s’endormir, et attendre, elle n’aurait qu’à se réveiller le lendemain. A ce moment là, il serait enfin mercredi, elle pourrait aller en cours de sport tranquillement, et tout rentrerait dans l’ordre. Elle ouvrit la porte de sa chambre, elle avait oublié d’éteindre son ordinateur. Le logo d’msn gigotait au bas de son écran.

Miss_acacia dit :
Hello ma belle!
C’est tjs ok pr ce soir?

Ce soir. Mardi soir. Hier soir? ça recommençait. Elle avait écrit exactement la même chose la veille.
Delphine s’assit devant son écran, elle tremblait des pieds à la tête. Elle ne revivrait pas le même mardi soir. Surtout pas. Est-ce qu’elle avait fait un rêve prémonitoire? Aussi précis? Elle y comprenait rien...
Est-ce qu’elle risquait quelque chose?

Miss_acacia dit :
T là?
Iron_again.Subsonics powaa dit :
Pas ce soir.
Dsl
Un imprévu.
Miss_acacia dit :
A ok.
Tu te défiles pas au moins?

Delphine la bloqua. Bien sûr que si, elle se défilait. Elle éteignit son ordinateur et s’allongea sur son lit. Une éternité de sommeil. Elle aurait qu’à se réveiller la semaine prochaine. Ce serait toujours un mardi, mais au moins plus le même. C’était le même mot, le même petit déjeuner, et ça avait été le même cours assommant d’anglais, la même interro surprise qu’elle avait de nouveau planté. Elle avait pas pu rêver de tout ça. Elle essayait de se remémorer chaque élément, qui avaient constitué sa soirée. Mais plus moyen de se rappeler de quoi que ce soit... L’idée lui était venu à plusieurs reprises, et si c’était le bouton de Lionel qui était à l’origine de tout ça? Mais dans ce cas, pourquoi est-ce qu’elle était la seule à se souvenir? Mais le nom tordu de cette application... Retour vers le passé... ça collait trop bien à la situation. Elle allait devoir parler à Lionel. Après avoir fait la sieste.

-Delphine! T’es là?
Delphine entrouvrit les yeux, jeta un coup d’oeil à sa montre... Eh merde, elle avait dormi si longtemps?
Elle se redressa, un peu plus reposée qu’elle ne l’avait été plus tôt, à travers la fenêtre, la nuit était tombée depuis un bon bout de temps. Lionel continuait de tambouriner à sa porte comme si ça vie en dépendait.


Journal de Lionel, le 15 janvier 2010

Pas de nouvelles de Xana depuis la dernière fois. Peut-être que j'ai eu tout faux, peut-être que l'incident qui s'est produit au lycée, aussi étrange fut-il n'avait aucun rapport avec Lyoko.... Ou peut-être que Xana n'insiste pas parce que, à mon grand regret, personne n'insiste vraiment pour retourner sur Lyoko. Je préfère croire à la première solution. ça voudrait dire que le rallumage du supercalculateur n'était pas une grosse connerie, et que le fait qu'on ne puisse pas l'éteindre n'est pas si grave que ça. ça voudrait aussi dire qu'on peut reprendre le jeu sans risques... [on avait compris] Je ne sais pas quoi faire des trois autres, ils ont l’air complètement désintéressés... Delphine a même l’air d’avoir complètement perdu la boule. En attendant, moi je bidouille sur le supercalculateur, et à l’instant, j’ai découvert une fonctionnalité qui a l’air particulièrement intéressante. ça s’appelle retour vers le passé. Etrange, le nom. Mais je pense que ça pourrait nous aider, le temps qu’on réussisse à éteindre le supercalculateur. Je pense qu’il s’agit d’une fonction qui permet de stopper momentanément le temps sur Lyoko, je suis sûr de rien, il faut que je vérifie ça.
Il faut que je vérifie ça tout de suite.


Delphine n’avait pas l’air de tenir la forme, quand elle ouvrit la porte à Lionel, ses yeux étaient cernés, ses cheveux en bataille, et son regard noir.
-Ah tiens, Lionel, je te cherchais.
-Euh ouais... ça se voit pas.
-Qu’est-ce que tu me veux?
-Je voudrais que tu viennes avec moi à l’usine, je crois que j’ai trouvé une nouvelle fonction du supercalculateur...
Là , c’était trop!
-Retour vers le passé?
-Comment tu sais ça?
-Mais parce que tu m’en a parlé hier soir -ou ce soir?- rappelle toi!
-Alors tu délirais pas, ce matin?
-Eh bien.. Finalement, je crois que non.
Lionel entra dans la chambre de Delphine, sans demander son avis et alla s'installer sur son lit.
-Bon, explique moi ce qui t'es arrivé.
-Parce que ça t'intéresse, maintenant?
-Tu veux que je m'excuse?
-Peut-être.
-Plutôt crever!


-Je le savais!
Delphine ferma la porte derrière elle, une fois que Lionel fut sorti dans le couloir. Tous deux se retrouvèrent face à un Paul au sourire élargi par la sensation d'avoir pris les deux autres sur le fait.
-Tu savais quoi?
-Bah que toi et Delphine...
-Tu vas te décider à dire les mots quand tu les pense? soupira la concernée.
-Parce que j'ai vraiment besoin d'être plus explicite?
-Pour moi non, mais rappelles-toi que Lionel a du mal avec les sous-entendus.
- C'est pas vrai, j'ai très bien compris!
-Y'a aucun de vous qui nie, n'empêche.
Delphine esquissa un sourire.
-On allait à l'usine, tu viens avec nous?
Paul fronça les sourcils.
-J'croyais que tu voulais plus entendre parler de Lyoko, Delph!
-Ouais, mais l'amour, ça fait faire des choses stupides! répondit-elle en serrant le bras de Lionel, qui réagit par une grimace dégoûtée.
-Qu'est-ce que tu racontes?
-J'étais sûr que t'avais rien compris. Bon bah, tu viens avec nous ou pas?
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